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Bon anniversaire au Donjon ! Reliques Ilbaniennes #28 en cours

[Rôle Play] Gorf, Histoire d'un trynien
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Magasin : La bâtisse du pacha ( Visiter l'échoppe tenue par Katzumoto )
Pub : Toi aussi accorde toi la vie de seigneur ...
Gorf
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Date du Message : Dim 26 Juil 2009 13:58
Il n’a jamais été du type à gaspiller de sa salive pour des moins que rien, certainement pas. Gorf a passé sa jeunesse dans les marais au nord du lac de l’Aurore dans la tribut des Tranchneks. Il ne perdait jamais son temps à croiser même le regard de son père, tous des langues fourchues ces damnés Tranchneks.



Son teint sombre nacré de taches et les courbes insipides qui lui couturaient la face, donnaient à son visage les raideurs et les ombres profondes d'un masque sinistre. Il tentait de façon constante de cacher les douleurs intolérables et les affres de souffrance que son père lui avait causé lors de sa jeunesse. Apprendre à devenir un guerrier qu’ils disaient.



Gorf savaient bien qu’ils le détestaient tous, bien trop faible pour un Trynien qu’ils disaient. Il n’aura jamais l’étoffe d‘un fier Tranchneks, le sang de sa faible mère avait bien trop coulé dans ses veines pour qu’il puisse jamais avoir l’apparence d’une brute dépourvue de faiblesse. Seul les écailles pures et les héritiers de la lignée de Shinka pouvait espérer prendre pouvoir afin de devenir shaman et nécromancier du temple de Syass.



Gorf avait laissé voir des signes d’instinct qui le poussait sans le savoir à contrôler ne serait-ce qu’une petite brise de vent lorsqu’il était vraiment en colère, son père évidemment ne comprenait pas, il ne comprenait pas que son fils était destiné à devenir plus qu’un simple fardeau faible et chétif.




Ils peuvent bien tous se faire emporter par Syass dans le gouffre éternel des maudits.



Cela n’a plus d’importance désormais, il ne les verraient probablement plus jamais, une dague bien placée entre les côtes ou simplement les brûler en entier bien lentement pour qu’ils puissent comprendre ce que c’était que de sentir une langue enflammée vous fleureter le visage.



Il poussa donc la porte d’une taverne lentement en tentant de ne pas se faire remarquer, marmonnant à voix basse les douleurs de son passé avec un timbre de voix pratiquement inaudible serrant les poings constamment en regardant autour de lui dans la taverne sombre et presque qu’inhabité. Encapuchonné avec un grand voile pour cacher de mauvais souvenir, ses griffes à ses pieds ambrés, cliquetant sur les dalles de l’entrée.



Après avoir évalué les lieux, il se dirigea lentement vers une petite table désuète qui avait probablement servi de gourdin lors d’une soirée plus mouvementé, les planches de la taverne faisant écho de ses pas mal assurés . Il déposa son sac sur cette table branlante, grisonnante probablement causé par un feu qui se serait propagé par mégarde.



Une fois assit il retomba alors dans ses pensées en tentant de gruger le noir comme il aimait si bien. Le tavernier s‘avançant vers lui afin de voir s’il était pour prendre une consommations, il ne fit qu’écouter les paroles vaines et inutiles de ce pauvre humain puis il baissa la tête en lui faisant signe de partir, les doigts de sa main bougeant à peine, juste assez pour faire comprendre au tavernier que son invitation n’était certainement pas bienvenue à cette table.
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Gorf
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Date du Message : Dim 26 Juil 2009 13:59
Des jours ont passé depuis que Gorf est arrivé dans ce domaine fort populeux. Il n’aime certainement pas la compagnie, mais une ville où l’économie grouille aussi facilement que des asticots sur les ennemis qui ont foulé ses pas, n’est certainement pas à lésiner. Il vit cependant dans la forêt prêt d’un ruisseau qui ne semble connaître la vie que par lui-même, sombre et placide l’eau qui s’en découle semble ne pas savoir où suivre son chemin. Les bêtes féroces des environs ont finalement comprit qu'il ne faut plus s’approcher des environs, la charogne et la pestilence des lieux montre clairement que cet endroit n’accueille pas la vie.



C’est pourtant l’endroit idéal pour le Trynien qui semble jouir dans sa solitude, broyant le noir et le désastre des autres sans aucun autre but que d’étancher sa perfidie et ses propres douleurs.



Passant la plupart des journées en psalmodiant des incantations afin d’approfondir l’étendu de son pouvoir, il sait depuis bien longtemps qu’il ne peut pas compter sur les autres. Il devra percer les mystères de sa force par la détermination et la persévérance de son être.


Dernière édition par Gorf le Dim 26 Juil 2009 14:30; édité 1 fois
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Gorf
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Date du Message : Dim 26 Juil 2009 14:29
Les yeux fermés au milieu des étoiles, Gorf était encore accroupit près du ruisseau crasseux à écouter les sons qui tentaient tant bien que mal à percer la noirceur de la forêt. Les amphibiens, maîtres de leur domaine, croassaient des symphonies blafardes et redondantes tandis qu’un grand hibou laissait savoir sa présence qu’un temps à l’autre d’un hululement profond et distant. Le trynien encapuchonné et bien enveloppé dans sa cape ne faisait qu’un avec l’ambiance environnante, appuyé contre un tronçon d’arbre qui ne connaissait plus la vie depuis bien des années.



Il tenait fermement un parchemin dans sa main noircie d’écailles luisantes. Il semblait endormie, mais ce n’était qu’une apparence, toujours comme à son habitude il analysait son passé et son futur, tentant de déterminer le bon chemin à suivre pour continuer son apprentissage. Les traits de son visage durcissant son apparence aux moindres pensées qu’il avait.



Il sentit alors un léger courant d’air, une brise infime qui était pratiquement non existante. La plupart des êtres ne pouvaient pas sentir un tel mouvement dans l’air, mais son affinité avec cet élément semblait lui donner une facilité à sentir les vagues changements dans son entourage...



Dernière édition par Gorf le Dim 26 Juil 2009 19:02; édité 1 fois
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Gorf
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Date du Message : Dim 26 Juil 2009 19:01
Il ouvrit soudainement ses grands yeux reptiliens, sa pupille dilatée reflétant la brillance du ciel étoilé. Une fraction de seconde plus tard, il sortit rapidement son autre main qui était toujours sous sa cape puis il se mit à incanter en silence en se servant seulement de ses mains et du parchemin afin de créer un tissu invisible avec l’air qui l’entourait. Le hibou qui venait de se jeter de sa branche pour aller chercher sa proie près du trynien encapuchonné était bien loin de se douter qu’il y avait de la vie sous cet emmaillotement de tissus usés et souillés.



Ce n’est seulement quand il vit les yeux du Tranchnek qui reflétaient la splendeur céleste de cette nuit sans nuage qu’il su qu’il était trop tard pour rebrousser chemin. C’est alors qu’un petit sourire perfide prit naissance au coin des lèvres de Gorf. Une fois le hibou bien emprisonné dans cette cage d’air indétectable et quasi insurmontable pour une piètre bestiole à plumes, Gorf ouvrit grand les yeux en montrant clairement ses dents dans un sourire quasiment détraqué. Il dit alors de sa voie sifflante et gutturale:




Le chasseur semble terminer en proie, qu’elle piètre créature tu fais...



Le hiboux lâchait des cries perçants désespérés en se débattant follement afin de fuir à cette emprise magique qui semblait l’empêcher de reprendre son envol, sa grâce et son apparence normalement menaçante ne semblait plus être des termes pouvant désigner cette chétive petite victime.



Les petites dents pointues du trynien disparurent alors dans l’obscurité du marécage en même temps qu’il balança rapidement ses deux mains vers le sol en imitant la chute sauvage du hiboux qui alla s’écrouler sur un gros rocher en avant de l’homme lézard, les craquements des os frêles se faisant entendre au moment de l’impact instantané du volatile. Quelques goûtes de sang jaillissant du bec de sa proie en même temps qu’un dernier piaillement sonore et piteux se fit entendre parmi le chant funeste des grenouilles qui semblaient apprécier cette acte de sauvagerie inutile...



Il sorti alors une dague de sa poche intérieure tout en prenant sa proie par les pattes puis lui trancha la tête d’un seul coup. Il dépeça alors son repas tout en continuant ses éternels réflexions sur sa propre personne.


Dernière édition par Gorf le Lun 27 Juil 2009 14:25; édité 1 fois
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Gorf
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Adepte
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Date du Message : Lun 27 Juil 2009 14:24
Ce n’est qu’au contact des premiers rayons du matin suivant que Gorf ouvrit ses yeux d’un noir de jais. Il prit alors son grand bâton de marche puis y déposa son poids afin de se lever paresseusement. Il poussa négligemment les ossements du volatile en les faisant virevoltés dans le ruisseau, les petits poissons s’attaquant férocement aux résidus de chair qui y était toujours accrochés.



Il entreprit donc sa marche vers le domaine d’Ilbana en ne prenant même pas le temps de pousser les branches sur son chemin, celles-ci lui fouettant la tête sans même qu’il en remarque une moindre importance. Il était toujours dans ses pensées, marchant au rythme du vent en suivant le même trajet qu’il avait répété à moult reprises déjà. Il ne s’encapuchonna qu’une fois arrivé dans le sentier principal. Les personnes ne semblaient pas haïr ou même avoir peur des tryniens, mais il avait pour l’idée qu’il était toujours mieux de ne pas se faire connaître dans des endroits trop populeux. Les quelques pièces d’or qu’il avait accumulées en immolant les quelques brigands qui n’avaient pas prit soin de bien l’évaluer avant de l’attaquer résonnaient au rythme de ses pas sur les dalles du chemin.



Il allait à la banque comme à pratiquement tous les jours, Il voulait toujours plus d’argent et il savait bien que la banque était une des meilleurs sources pour s’enrichir davantage.




(Toujours à suivre! ne pas continuer l'histoire s'il vous plait, merci!)
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