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Magasin : La bâtisse du pacha ( Visiter l'échoppe tenue par Katzumoto )
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Zamorak
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Date du Message : Ven 04 Juin 2010 18:05
Je souhaite faire ici une présentation rapide du passé de mon personnage et des raisons qui l'ont poussé à rejoindre les terres d'Ilbana.

Sont histoire est une invention de ma part, mais elle s'inspire de l'histoire de la Perse au deuxième siècle aprés JC et plus particulièrement de la légendaire cité d'Alamut berceaux des fameux Hashshashins, mais aussi du célèbre (peu être un peu moins) mathématicien Nasir al-Din al-Tusi.

Toutes les illustrations utilisées dans ce post proviennent d'un seul et même artiste :
Dinmoney et son personnage Genji.

Sauf quelques prises de vue de la forteresse d'Alamut qui proviennent de la reconstitution qu'en a fait Ubisoft dans le jeux Assassins Creed.



Bonne lecture, n'hésitez pas à m'envoyer vos commentaires (surtout si je fais des erreurs par rapport à l'univers que je ne maitrise pas encore)




Tome 1 : Résumé du passé de Zamorak



L'enfance



Zamorak est né dans la région Isnadélia, berceau des Sybians.

Dés sa naissance, la sage femme prédit qu'il ne tiendrait pas 2 jours au vu de son physique chétif pour un mâle de sa race.

Elle n'avait pas tout à fait tord, mais Zamorak survécu, au grand damne de ses parents.

Ce physique incompatible avec la pratique des armes de guerres aussi bien qu'avec les travaux des champs lui valu dans sa jeunesse les brimades et les moqueries de ces camarades et de ces professeurs.



Pour s'évader de ce quotidien morose, Zamorak passait le plus clair de son temps à savourer la quiétude et l'harmonie des forêts entourant son village. Une fois qu'il avait réussi à fausser compagnie à ses camarades pour s'éclipser dans les ramures d'un chêne, il observait les animaux et les traquait parfois sur plusieurs kilomètres.



A la tombé de la nuit, il rentrait toujours chez lui pour subir le châtiment que ses parents réservés aux oisifs de son espèce.



A l'âge critique de l'adolescence, il décida presque naturellement de s'exiler de son village pour vivre seul dans la forêt. Il était devenu au fil des ans un braconnier plutôt doué et la solitude ne lui faisait pas peur.



La rencontre



Zamorak vivait alors une vie de nomade, se déplaçant de point d'eau en point d'eau pour chasser et pêcher. Il se construisait parfois des abris pour passer les saisons froides mais dormais à la belle étoile, sur les branches d'un arbre, dés que le temps redevenait clément.



Dans les premières heures du soir, alors qu'il s'approcher furtivement d'une source pensant y surprendre quelques animaux en train de se désaltérer, il découvrit avec stupeur un petit homme d'une quarantaine d'années, accroupi au bord de l'eau.



Zamorak avait pris l'habitude de s'éloigner des chemins pour éviter de croiser des brigands et cela faisait plusieurs lunes qu'il n'avait pas croisé d'humanoïde. Et celui-ci était des plus étranges, il semblait faible et dépourvu de musculature. Il portait de grands habits flottants qui le gênaient dans tous ses mouvements. Une fumée étrange émanait d'une tige en bois qu'il tenait dans sa bouche. Et comble de l'étrange, il transportait avec lui une caisse en bois où était suspendus des rouleaux d'une peau fine et rigide dont il n'arrivait pas à déterminer l'animal d'origine.







Prudent, il observa l'homme pendant plusieurs minutes. Il ne put desceller aucune arme dans son équipement. Alors, poussé par la curiosité, il s'approcha de l'homme en silence.



Nassir était occupé à remplir une petite fiole d'eau quand il aperçu une main qui effleurait ses papyrus. Croyant avoir à faire à un chapardeur hobbit, il se retourna brusquement en criant "Bah les pattes !". Seulement, il se trouva nez à nez avec un grand Sybian qui dégaina son couteau de chasse, vif comme l'éclair. Dans un mouvement de recul, Nassir perdit son équilibre et chut dans la source.



Devant cet homme qui se débattait ainsi dans l'eau, Zamorak bondit sur un noisetier, trancha d'un coup de couteau une branche robuste et souple, et extirpa l'inconnu de l'eau et de la vase. Ceci fait, il se plaça à bonne distance, sur les branches du noisetier. La curiosité l'empêchait de détaler mais à cette hauteur du sol, dans un arbre, il se savait en sécurité.



Nassir se remis péniblement sur ses pieds, sa robe en laine détrempée pesait des tonnes. Son premier réflexe fut de vérifier que ses parchemins étaient intactes, ouf c'était le cas. Il s'éloigna de quelques pas et entrepris d'essorer sa robe tout en repensant à l'incident. Cet inconnu qui l'avait agressé puis sauvé, cela n'avait aucun sens. Il portait les traits d'un Sybian mais avait une ossature fine, un corp sec, souple et puissant. Cela tranchait avec la carrure des Sybians qu'il avait croisé jusqu'alors, tous très trapus. Et puis pourquoi en voulait-il à ses parchemins ... c'était à n'y rien comprendre. C'est perdu dans ces pensées qu'il failli ne pas remarquer, perché dans un arbre, l'inconnu qui l'observait. Avec la surprise, il manqua de retomber dans l'eau.



Après s'être calmé, Nassir observa calmement le Sybian, il n'avait pas l'air menaçant. Dans ses yeux brillait de la malice et de la curiosité. Il en arriva à la conclusion qu'il devait avoir aussi peur l'un que l'autre (c'était un peu présomptueux de sa part Smile mais pas si loin de la vérité). Il entrepris donc d'entré en communication avec cet étrange personne.




L'homme était grotesque dans ses mouvements, aussi balourd et disgracieux que ses frères mais bien moins fort. Au moment où celui-ci allait le remarquer il eu un réflexe de fuite, mais le réprima et se laissa découvrir puis observer. Au bout de quelques minutes de cette échanges de regards silencieux, l'homme fit quelques pas dans sa direction. Zamorak sentit ses muscles se raidir, il était prêt a bondir. Mais il stoppa à bonne distance et prononça avec un accents étrange "Bonjour, mon nom est Nassir". Du sybien (je supposes que les Sybians ont une langue à eux) ! Cela faisait bien 5 ans qu'il n'avait pas parlé, et même alors ce n'était pas un gros bavard ! il pris une grande inspiration et ânonna "Je - Suis - Za-Zamorak".



Une chance ! le contact était établit. Nassir se félicitait d'avoir des restes de sybien de l'académie.



Deux âmes perdues



Nassir et Zamorak finirent par s'apprivoiser et faire connaissance. Nassir était un savant, étudiant l'astronomie et les mathématiques. Cela faisait plusieurs jours qu'il errait, perdu dans l'immense forêt du Nord d'Isnadélia. Sa rencontre avec Zamorak l'avait sauvé d'une mort certaine, en effet tous son savoir et ses parchemins de l'aurait pas nourrit. Incapable de chasser, il serait mort de faim.



Zamorak, était émerveillé par cet étrange personnage. Il retrouvais doucement l'usage de sa langue mais passé surtout son temps à écouter Nassir. Il avait toujours une histoire à raconter sur les constellations, une théories sur les nombres à exposer ... et même si Zamo (puis-ce que c'est ainsi que Nassir le nomait à présent) ne comprenait pas tout, ce puits sans fond de savoir l'émerveillait.







Des semaines passèrent ainsi, Nassir avait dessiné sur un parchemin les plans d'une cabane un peu plus cossue que les abris que Zamo avait l'habitude d'utiliser.

Une routine s'installa auprès de cette source perdue dans la forêt. Zamorak chassait le matin et étudiait sous la tutelle de Nassir l'après midi.

Il appris ainsi les rudiments de l'algèbre et de la géométrie. Nassir possédait dans sa malle quelques passages traduits des Eléments d'Euclide sur lesquels ils purent s'appuyer.

Dans sa lancée, Nassir lui enseigna les grands principes de la philosophie. Un passage marqua tout particulièrement Zamorak, le célèbre "Mens sana in corpore sano" (un esprit sain dans un corps sain) de Juvenal.







Mais ce qui enchanta particulièrement notre solitaire amoureux de la nature, c'est l'enseignement de l'astronomie. La cartographie des étoiles et les théories sur les lois qui régissent les planètes. Comprendre ces être divins qui peuple les cieux, prédire leurs comportements, cela lui procurait la même sensation que lors de ses chasses. Quand il laissait courir la plume sur le papier, en contrôlant toujours de ne faire aucune erreur dans les formules, il était sur la piste d'un chevreuil, évitant chaque brindille et se rapprochant toujours plus prés de sa proie. Comprendre le mouvement des planètes et sentir ceux de la proie, affuter son esprit pour atteindre la vérité ou caler son souffle sur celui de l'animal avant l'étreinte mortelle, c'était la même fusion charnelle avec la vie, le monde, la nature, l'espace, la mort.







Cependant Nassir ne lui enseigna pas que les sciences, il l'initia aussi à l'un de ses vis, le tabac.

Bientôt, Zamorak, comme son maitre, ne se déplaçait plus sans avoir la pipe au bec.



Cette petite vie paisible ne fut perturbée qu'un seule fois par un groupe de brigands errants attirés par la lueur du feu.



Alors que Zamorak observait la nuit tomber sur la forêt à la cime d'un grand sapin. Il aperçu trois personnes dans une clairière. Il s'approcha furtivement, une odeur nauséabonde lui parvenait. Il se cacha derrière les racines d'un arbre récemment tombé qui lui offrait un point de vue sur toute la clairière.

L'odeur venait d'un demi-orque, trapu, vêtu seulement d'une fourrure et portant un gourdin. Un humain, presque aussi imposant que le demi-orque, semblait conduire le groupe. Il portait une armure en cuir épaisse et une épée à deux mains. Le troisième personnage portait des vêtements de toile et un bâton. Son aspect était répugnant, sa peau était recouverte d'écailles comme celle d'un reptile. Ce dernier ne semblait pas représenter une grosse menace car il était chétif et désarmé.



L'homme dessina quelque chose sur le sol avec une brindille, puis les trois compères se séparèrent. Le demi-orque parti en direction du nord-ouest, l'homme en direction du nord-est et le lézard en direction du nord, droit vers la cabane où Nassir devait être en train de préparer le diner. Zamo connaissait bien le terrain, l'orque allait tomber dans une centaine de mètres sur un roncier qu'il aurait du mal à traverser, l'homme arriverait derrière la source et les rochers qui l'entourent. Malgré son pas non-chaland c'est l'homme-lézard qui arriverait en premier à la cabane. Il devait donc s'en occuper en premier. Ensuite il irait s'occuper de l'homme puis de l'orque.



La chasse à l'humanoïde est d'une simplicité déconcertante pour un chasseur aguerri. Les animaux sont beaucoup plus méfiants et perçoivent beaucoup plus précisément leur environnement. En quelques sauts il était au dessus de sa victime. Il ne fallait pas pour autant sous estimer son adversaire, Zamo allait donc procéder comme s'il avait à faire à un ours, frapper juste et bondir hors de porté.



Kether le Trynien était perdu dans ses pensées. Comment un alchimiste comme lui en été arrivé là, avec cette bande de bras cassés tellement minables qu'ils le faisait participer au pillage d'un ermite ... il était décidément tombé bien bas.

Soudain, une douleur terrible irradia la base de son coup ! Par Uk-Elrael un homme avait bondit sur ses épaules et enfoncé un couteau dans sa carotide. A peine l'eut il réalisé que son assassin bondit en arrière, la poussée fulgurante de ces pieds sur ses épaules le jeta à terre et de la plaie, libérée de la lame, jaillit un flot de sang chaud.

Kether tenta de lancer un sort mais la douleur et le sang dans sa gorge changèrent l'incantation en un cri effroyable se terminant en gargouillis.




Zamorak venait d'apprendre à ses dépends la différence majeure entre la chasse et l'assassinat. Quand un animal mourant pousse des cris, cela fait fuir les autres animaux des alentours. Mais les cris de cet homme-lézard ne laissait présager rien de bon quant à la suite de son plan.



Bjorn était le fils d'un tavernier ayant décidé de partir à l'aventure sur les routes d'Ilbana. Connu pour son caractère brulant et son avidité, c'était un bandit sans scrupules mais sans grande envergure.

Une petite cabane perdu au fond de la forêt, pour lui à coup sur c'était un de ces magiciens fous qui s'exilent des citées pour laisser libre cours à leur démence. Donc mieux valait la jouer prudemment. Il est seul, pour sur, et le prendre en tenaille ne lui laisserait aucune chance. Surtout qu'avec Kether en première ligne ils pourraient faire leurs trucs de mages pendant que Samouk et lui ferait le tour. Du moins, c'est ce qu'il avait prévu.

Alors que Bjorn essayait de rester aussi silencieux que peut l'être une armoire à glace sur pattes, un cris d'agonie lui glaça le sang. Cela semblait être Kether de par le timbre de voix et la direction ... Tout en se précipitant vers la source du cri il s'interrogeait.

Qui avait bien pu lui faire si peur, au point de ruiner leurs couverture ? un bête ? peu probable, avec l'odeur de Samouk les animaux ne restaient pas longtemps dans les parages ... Peu importe, le mage, si ce n'était pas déjà lui, arriverait d'un instant à l'autre avec se boucan. Il fallait cerner la situation et se repositionner en vitesse.




Zamorak était à l'affut caché dans un buisson, encore sous l'effet de l'adrénaline, il était complètement paniqué à l'idée de voir débarquer les deux autres membres de la bandes, et non les moindres ... Des milliers d'idées toutes plus farfelues les unes que les autres lui traversaient la tête sans qu'aucune ne semble moins stupide que la précédente. Quand soudain il sentit des vibrations dans le sol ! L'homme arrivait à toute allure, son immense épée dégainée. Cette vision lui glaça le sang et les pensées.







Samouk était un demi-orque, bien que certain le pensait plutôt 1/4 homme, 3/4 orque ... voir même plus tant sa force était inversement proportionnelle à son intellect ... et il était trèèèès limité :wink2: Il suivait Bjorn depuis quelques temps, il ne savait plus très bien pourquoi mais ça avait un rapport avec la nourriture.





*En cours d'écriture, désolé pour les erreurs que j'aurais laissé passer je relis au fur et à mesure*

*Si vous notez des incohérences hésitez pas à râler, comme j'invente au fur et à mesure je ne suis pas à l'abri d'une bourde*


Dernière édition par Zamorak le Dim 06 Juin 2010 22:19; édité 26 fois
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