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Magasin : La bâtisse du pacha ( Visiter l'échoppe tenue par Katzumoto ) |
Pub : Toi aussi accorde toi la vie de seigneur ... |
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Cynthia Petite Fée
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Date du Message : Mar 06 Avr 2010 14:21 |
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La femme mystérieuse d'Ilbana
Je me dirige vers la place centrale d'Ilbana, lorsque je l'aperçois !
En cette matinée glaciale, encapuchonnée sous un vieux tissu rouge, je croise son regard intense qui me regarde avec grande insistance.
Sans m’adresser la parole, elle me sourit.
Que cache donc cette mystérieuse femme ?
Nos chemins se sont-ils déjà croisés par le passé ?
Principe de la quête :
C'est à vous de racontez une suite à cette histoire.
Durée :
Fin de la quête le mercredi 21 avril 2010 à 18h00.
Toute participation envoyée ultérieurement ne sera pas prise en compte.
Règlement :
Vous ne disposerez pas de plus d’informations, à vous de faire marcher votre imagination et d'inventer la suite de l'histoire .
Votre texte devra être envoyé sur le mail : concours@dark-dungeon.net en précisant votre pseudo (toute participation incomplète ne sera pas prise en compte).
Une seule participation par personne.
Texte d’environ une trentaine de lignes minimum et une centaine de lignes maximum.
Le texte sera à envoyer sous Word ou par un traitement de texte.
Les fautes de grammaire et d’orthographe devront être minimes sous peine de disqualification du candidat.
L’équipe de la Milice peut participer puisque c’est moi-même qui organise cette quête.
Gain :
Les histoires reçues resteront anonymes et seront soumises à un vote des joueurs qui pourront donner leur avis selon leur préférence.
Toute tentative de fraude en faisant du racolage par MP entraînera une cession de participation immédiate.
La fin des votes sera prévue le
mercredi 28 avril 2010 à 18h00
.
Mercredi 05 mai 2010 (date reportée).
Gain : Indéfini pour le moment
Bonne chance à tous
Dernière édition par Cynthia le Dim 16 Jan 2011 15:55; édité 7 fois |
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Cynthia Petite Fée
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Date du Message : Mer 28 Avr 2010 08:45 |
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Bonjour
Voici les textes reçus pour la Quête "La Femme Mystérieuse d'Ilbana".
Je vous demande de ne pas voter dans la précipitation et de bien prendre le temps de lire tous les textes un par un et jusqu’au bout afin de ne pas exclure les dernières participations.
Fin des votes : prévue le mercredi 05 mai 2010 à 18h00 (date reportée).
Rappel :
Toute tentative de fraude en faisant du racolage par MP entraînera une cession de participation immédiate.
Texte n°1 : mecano avec 4 votes
Je me dirige vers la place centrale d'Ilbana, lorsque je l'aperçois !
En cette matinée glaciale, encapuchonnée sous un vieux tissu rouge, je croise son regard intense qui me regarde avec grande insistance.
Sans m’adresser la parole, elle me sourit.
Que cache donc cette mystérieuse femme ?
Nos chemins se sont-ils déjà croisés par le passé ?
Pendant les années calme d’Ilbana, une femme âgée errait seule dans la région de Trynia. Elle portait un petit paquet d’encens et elle utilisait une branche d’arbre en guise de canne. Elle chantait tout en marchant et elle s’arrêtait souvent chez des paysans ou dans des temples pour se reposer et manger. Quand les gens lui donnaient à manger, elle brûlait d’abord de l’encens (en hommage aux êtres éveillés), autrement elle ne prenait pas la nourriture. Ce qu’elle chantait était très étrange et personne ne comprenait vraiment ce qu’elle disait, donc les gens pensaient qu’elle était peu commune et ils la surnommaient la « mystérieuse ». Mais avec les années, les gens se sont aperçus que ce qu’elle chantait s’avérait être à chaque fois vrai.
Un jour alors qu’elle marchait dans la rue, un Gobelin de passage l’insulta. Elle lui répondit : « Tu m’insultes aujourd’hui mais sais-tu que demain tu vas tomber au combat et mourir sous les coups de vaillants combattants ? » Ce Gobelin est mort le lendemain même, tout comme elle l’avait prédit. À présent, je me souviens que mon père me racontait sa rencontre avec cette femme quant il était petit. Elle a vécu dans notre village pendant un certain temps. Il y avait quelques plaisantins qui souvent la chahutaient. Alors qu’elle brûlait de l’encens au temple, ces garnements la frappèrent au dos avec des briques en argile. Il lui fallut longtemps pour se relever. Puis demanda : « Qui m’a fait ça ? Tôt ou tard, vous serez tués par une arbalète. » Ces mauvais garçons furent tous tués par flèches par la suite soit par des Gobelins, pendant la deuxième invasion d’Ilbana.
Aujourd’hui quant les gens parlent de la dame « mystérieuse », ils comprennent tous qu’elle n’était pas du tout bizarre mais quelqu’un qui cultivait. Et que c’était les Divinités qui lui permettaient d’avertir les bonnes gens de cette région de Trynia.
Depuis, ses chansons se sont propagées dans toute la région pendant des années. Il nous reste quelques chansons dans nos répertoires familiaux :
« Cueillez et cueillez, creusez et creusez, ceux qui persévèrent deviendront tous des immortels. Les bonnes récoltes vous permettront d’assouvir vos connaissances en Alchimie ».
« Les mauvaises personnes ne peuvent pas échapper à la punition, même si elles se cachent dans un trou de souris, il vous faudra payer vos méfaits par un passage obligatoire au cachot ».
La plupart de ce qu’elle chantait s’est avéré être vrai. Les dernières paroles disaient aux gens que la race humaine fait face à un grand danger, tout comme beaucoup d’anciennes écritures l’ont prédit.
C’est en remontant dans mes souvenirs d’enfant et dans l’entrevue de son regard que je me souvins ne jamais l’avoir rencontrée, mais je l’a connaissais tellement par les histoires de mon père, que j’avais l’impression de l’avoir toujours connue et surtout de la connaitre parfaitement.
Texte n°2 : Belchem le valeureux avec 5 votes
La jeune femme accentua son regard intense et dit :
Tu ne me reconnais pas ? C’est normal remarque cela fait tellement longtemps….
Interloquée Cynthia répondit :
Comment ca longtemps ! Nous sommes censés nous connaitre ? Je suis navrée mais je ne me rappelle pas de votre visage.
Jeune femme : Ce n’est pas grave je m’en doutais un peu. J’ai si froid, mais mains son gelées…
Cynthia : Oh mais bien sûr vous tremblez comme une feuille, suivez moi dans mes appartement je vais vous donner de quoi vous réchauffer et vous me raconterez votre histoire.
La jeune femme précéda la maitresse des lieux. Ces yeux étaient écarquillés au maximum et balayaient du sol au plafond la pièce principale.
Jeune femme : C’est magnifique ici. Tu vis ici dis moi ?
Cynthia : En quelque sorte oui. C’est mon logement de fonction.
Jeune femme : Ton logement de fonction !!! Tu dois être quelqu’un d’important ici ?
Cynthia : En effet je suis la gardienne de ce donjon qui domine toute la région d’Ilbana.
Dit-elle avec un brin de fierté.
Jeune femme : Et bien rien que ca ! Je suis contente que tu ai réussi mais cela ne m’étonnes qu’à moitié car tu a toujours eu une âme de meneuse.
Les deux femmes s’installaient confortablement dans un grand canapé faisant face à une immense cheminée dégageant une chaleur réconfortante. Une gouvernante apparue d’une porte non loin et déposa un bol rempli d’une soupe bien chaude devant la, encore mystérieuse, jeune femme.
Cynthia l’observa en train de se délecter du breuvage avec pleins de questions en tête.
Alors racontez-moi, je suis impatiente de savoir qui vous êtes.
Jeune femme : Et bien voilà je ne suis pas venue ici par hasard en faite. Je besoin de ton aide car je possède en moi un lourd fardeau.
Des larmes commencèrent à couler le long de ses joues et une grande tristesse pris possession de son visage.
Cynthia : Mais que se passe t’il, quel est se fardeau qui te pèse ? Tu peux tout me raconter tu sais tu ne risque rien dans ces murs …
Jeune femme : C’est ce que tu crois ! Tu n’imagines même pas ce qui vit en moi …
Par ces étranges paroles une méfiance pris place à la sagesse que Cynthia eu jusqu’à présent :
Que veux-tu dire par « vis en moi » ?
A peine avait-elle le temps de prononcer ces mots que l’apparence de la jeune femme prit en un éclair la forme d’un démon terrifiant de plus de 3 mètres de hauteur, deux cornes énormes ornaient ses tempes, ses yeux reflétaient des images horribles venant tout droit des entrailles de l’enfer. L’air environnant pris une odeur insupportable de souffre.
Cynthia fit un bond en arrière net et dans un reflex de survit hurlât :
GAAAAAAAAAAAAAAARDE ! MILICIENS A MOI AU SECOUR !!!!
Dans un fracas sourd 5 gardes ainsi que 2 miliciens présents deux salles plus loin jaillirent par les portes massifs sur la bête afin de tenter de la maitriser tant bien que mal. La scène dura une éternité sous les yeux tétanisés de notre gardienne. Deux gardes volaient contre le mur tel des pantins de chiffons. Puis la silhouette de la jeune femme réapparut d’un coup pour disparaitre jonché sur le sol sous un amas de soldats et de miliciens.
Tous se relevèrent en maintenant fermement la créature redevenue femme. Elle releva péniblement la tête en direction de Cynthia, des larmes noyaient ses yeux :
Tu comprends maintenant ce que j’endure. Ce monstre à pris possession de mon corps depuis je ne sais combien d’année, je ne me souviens plus quand c’est arrivé et à quel occasion mais je suis venue te supplier de m’aider car je ne vis plus avec cette malédiction. Je t’en prie grande sœur aide moi !
« Comment savoir si ce n’est pas une nouvelle supercherie de nos envahisseurs « réfléchit Cynthia. Puis réalisa ce qu’elle venait d’entendre :
Grande sœur ! Comment oses-tu me faire croire que nous avons un lien de parenté. Qui me dit que tu ne cherche pas à jouer avec mes souvenirs pour me duper et t’emparer du donjon ?
Jeune femme : Regarde au fond de mes yeux et tu liras dans mon âme que je ne te mens pas. Pitié crois moi…
Elle voulu la croire en espérant avoir enfin retrouvé sa petite sœurette qu’elle finit par ne plus croire en son existence.
Loreleil pris la parole d’une voix émue : Et si elle disait vrai ! Si tu avais enfin retrouvé ta sœur Cynthia. Cela ne vaut il pas le coup de mettre nos plus puissants clercs pour chasser le démon en elle ? Et puis on sera fixé si c’est une supercherie le voile tombera facilement.
Cynthia : Tu as raison, le risque est plus de son côté, si elle ment elle sera détruite. Emmenez-la dans la chapelle et convoquez nos prêtres pour commencer la cérémonie.
La bête ne se laissa pas évacuer si facilement du corps de la jeune femme. Le désensorcellement dura 2 jours et 2 nuits, tous les prédicateurs étaient épuisés. Et puis au levé des troisièmes jours le monstre repartis aux portes des enfers. Un des maitres du protocole alla chercher la gardienne pour la prévenir de la nouvelle. Elle se précipita dans la chapelle avec une lueur d’espoir la revoir. Alors qu’elle rentra un peu essoufflée elle aperçu la jeune femme couchée au sol entourée des clercs et prêtres essayant de la réveiller.
Cynthia : que ce passe t’il ? ca a fonctionné alors ? Elle est sauvée ?
Un clerc : Nous avons réussit à la libérer de cette chose. Mais malheureusement elle n’a pas supportée la violence du combat. Elle est plongée dans un profond comma. Je suis navré Cynthia nous avons fait ce que nous pouvions.
Depuis ce jour Cynthia garde le corps de sa sœur dans une pièce secrète du donjon. Des guérisseurs arrivèrent des quatre coins du monde pour tenter de lui prodiguer des soins dans l’espoir de la voir se réveiller un beau jour…..
Texte n°3 : Ankou avec 2 votes
C’était un matin glacial d’hivers comme un autre, un de ces matins où tout nain qui se respecte reste normalement à l’abri dans la chaleur étouffante et rassurante d’une forge. Cependant, ce matin là, j’ai du me rendre sur la place centrale d’Ilbana, mon vieux marteau à battre le fer ayant sournoisement rendu l’âme. Couvert de la tête aux pieds, j’ai enfin sorti le bout de ma moustache pour me rendre au « Paradis du Fouineur » quand, dans la précipitation, j’ai glissé sur une plaque de glace et chuté violement tête première sur les pavés. Le temps de me relever en bougonnant, elle était là, face à moi, emmitouflée dans un châle rouge vif, le sourire aux lèvres. J’étais transpercé par son regard émeraude, intense et insistant. Jamais je n’avais vu une aussi belle « humaine », j’étais incapable de la lâcher des yeux. Son attitude était étrange, mais j’ai tout de suite compris que mon marteau devrai attendre (la patience n’est pourtant pas la vertu première des nains).
En un éclair, elle s’est retourné, et d’un signe de la main m’a invité à la suivre. « Que peut-elle bien me vouloir » pensais-je. Mais je crois qu’à ce moment là, la curiosité avait déjà pris le dessus sur la raison, peut être la fascination aussi. Je l’ai donc suivi, sans dire un mot, à travers les rues d’Ilbana. Plus j’avançais, plus les questions trottaient dans ma tête et plus la crainte me gagnait. A juste titre. Au détour d’une rue, mes yeux étaient incapables de la retrouver. Par contre, ils ne pouvaient faire autrement que de voir le petit groupe composé de deux hommes, d’un gnome et d’un demi-elfe qui marchait dans ma direction. Le gnome rigolait vicieusement en me fixant, et l’un des deux hommes avait déjà la main sur son épée.
->Tu te souviens de moi? me dit-il d‘une voix rocailleuse.
->Malheureusement…
->Tu ferais mieux de payer tout de suite tes dettes de jeu le nain, où la suite ne va pas te plaire.
C’est alors que la jeune femme est réapparue et a reçu du demi-elfe une petite bourse qui ne devait pas contenir plus de quinze pièces d’or. Puis elle est repartie, ses yeux me fixant, me suppliant de la pardonner. Heureusement pour moi, les deux humains étaient encore en train de profiter de la beauté de cette inconnue lorsque j’ai commencé à prendre la poudre d’escampette. Le gnome avait beau hurler, les deux idiots mirent un temps précieux avant de réagir.
J’ai bien du courir dix bonnes minutes avant d’être à bout de souffle. Les nains sont de braves guerriers, mais savent aussi fuir quand le combat est perdu d’avance. Cependant, l’un des mercenaires, le demi-elfe, continuait à me suivre. Ne pouvant vraiment plus courir, je me préparais à devoir me battre à main nue, déterminé à ne pas me laisser faire. C’est alors que dame nature m’a donné un « petit » coup de pouce. En effet, mon poursuivant été quasiment à mon niveau, dague en main, lorsque cet abruti a glissé et à chuté sur une plaque de verglas. « Voë soit loué, le froid n’a pas que du mauvais » pensais-je finalement. J’ai pu ainsi désarmer mon adversaire et le mettre en fuite.
Une journée pas comme les autres, une journée riche en émotion. Je n’ai jamais revu cette inconnue au regard émeraude, mais je n’en ai jamais voulu à cette pauvresse, certainement affamée. Le message de mon histoire est pourtant simple : les nains se tirent toujours des pires situations.
Votre serviteur.
Texte n°4 : Alyzea avec 3 votes
Je me dirige vers la place centrale d'Ilbana, lorsque je l'aperçois !
En cette matinée glaciale, encapuchonnée sous un vieux tissu rouge, je croise son regard intense qui me regarde avec grande insistance.
Sans m’adresser la parole, elle me sourit.
Que cache donc cette mystérieuse femme ?
Nos chemins se sont-ils déjà croisés par le passé ?
Poursuivant mon chemin, je ne peux m’empêcher de me retourner pour la regarder encore une fois. Mais la dame mystérieuse a disparue. Je la cherche en vain du regard sans la trouver. Comment a-t-elle pu parcourir la place aussi vite ? Je me retourne alors pour reprendre ma route quand tout à coup je la vois, là, juste devant moi. Ses yeux bleus profonds sondent mon âme, mettent toutes mes pensées à nues…
Ne te souviens tu pas de moi ? Dans un murmure, la gorge serrée, je lui réponds «non ». Les mains tremblantes, je tente de lever le voile qui recouvre partiellement son visage afin de mieux la regarder. Son large front et sa frange brune son visage tout entier ne me rappellent rien…
Alors l’inconnue me dit, «souviens toi, nous avons combattu ensemble toi et moi. Et quand l’ennemi m’a transpercée de son épée, tu t’es penchée vers moi des larmes plein les yeux. Alors je t’ai juré de revenir d’entre les morts pour te porter secours quant tu en aurais besoin. Ce jour est venu mon amie ».
Que voulait-elle dire ? De quel secours avais-je donc besoin en cet instant ? Je réfléchissais à cette question lorsque tout à coup, j’entendis le bruit d’un bois sec qui se brise sous les pas et le grognement sourd d’une bête fauve qui me glaçait le sang. C’est alors que le prénom de l’inconnue me revient en mémoire…
Texte n°5 : Runick avec 3 votes
Je me dirige vers la place centrale d'Ilbana, lorsque je l'aperçois !
En cette matinée glaciale, encapuchonnée sous un vieux tissu rouge, je croise son regard intense qui me regarde avec grande insistance.
Sans m’adresser la parole, elle me sourit.
Que cache donc cette mystérieuse femme ?
Nos chemins se sont-ils déjà croisés par le passé ?
« Je m’approche de cette silhouette qui me semble familière sans pour autant avoir l’impression de la connaître. J’ai cette étrange impression de déjà vu que l’on a lorsque l’on ne se rappelle pas d’un évènement particulier.
Je voudrais en avoir le cœur net et lui adresse alors la parole, hésitant :
- Bonjour à vous ! … Ne vous ai-je pas déjà rencontré par le passé ?
L’inconnue ne me répond pas et m’adresse un léger sourire, un sourire apaisé.
Ce sourire qui vous fait oublier tous vos soucis l’espace de l’instant présent, et semblant durer une éternité.
Troublé, sans que je ne comprenne pourquoi, je continue la conversation :
- Je suis sûr de vous avoir déjà croisé mais … pardonnez-moi je ne me souviens pas !
Pour réponse, elle incline légèrement la tête sur le côté, m’immergeant dans son profond regard, de ses yeux d’émeraude, d’une brillance stupéfiante.
Faisant quelques pas en arrière, elle se dirige vers un villageois ventripotent, apparemment oisif, ivre de vin et amateur de charcuteries diverses et visiblement trop occupé pour la remarquer. Il semblerait même que personne à part moi ne soit conscient de sa présence en ces lieux.
- Où allez-vous ? Lui demande-je.
Voyant qu’elle s’arrête à côté de lui en me regardant, je comprends que la conversation, qui bien qu’elle prenne des allures de monologue, n’est pas terminée.
Elle lui effleure l’épaule puis refais quelques pas en ma direction. Elle lui adresse un bref regard et l’homme, sans un mot ni un cris, s’écroule sans vie aux pieds de ses compagnons de boisson, pétrifiés de stupeur.
La mémoire me revint alors ; comment ai-je pu oublier ?
Cette personne, je l’ai croisé à de maintes reprises sans pour autant l’apercevoir ; au premier regard, je ne pouvais que la reconnaître sans toutefois me douter de qui elle était. Car lorsque l’on la rencontre, la reconnais, il est trop tard. La mort à finalement un visage, un visage apaisant qui me fait comprendre pourquoi l’on s’abandonne à elle parfois avec plaisir ; et elle m’a fait l’honneur de me le dévoiler. Je commence tout à coup à entrevoir le funeste destin qu’est le mien à moins… Oui, pourrais-je le braver ? Défier cette prémonition ?
Tout d’un coup, les trompettes retentissent, des cris venant des murailles résonnent et des un bruit sourd semblable à un immense troupeau sauvage pris d’un galop effréné se fait entendre de l’extérieur de la ville .
Les gardes se pressent derrière la porte pour la fermer, je sens que mon destin approche. Je me retourne et regarde une dernière fois cette femme, qui m’adresse toujours ce léger sourire dans lequel l’on se perdrait volontiers, avant de se retourner puis disparaître dans le tumulte et le chaos de la panique gagnant les villageois.
Des gobelins, une armée de gobelins se rue dans la ville. Je tire mon épée et cours droit dans la bataille, prêt à affronter mon destin et défier celle qui vient de me dévoiler son visage.»
Texte n°6 : Daneel avec 7 votes
Je me retournais.
La fille me jeta un regard accompagné d’un sourire d’une énigmatique blancheur puis s’éloigna.
« Oh ce cul… Mais n’ai-je pas déjà vu cette fille quelque part ? Bon, mon garçon, tu as un choix à faire. D’un coté la cuite de l’année avec tous les autres pour fêter notre intégration au sein de la chevalerie Ilbanienne soit suivre cette possibilité d’une nuit blanche et torride…
Mais y’a même pas à hésiter ! Suivons-la ! »
Des ruelles sombres et sinueuses. C’est quand je vis des petits groupes autour de tonneaux servant de braseros que je me rendis compte que j’étais arrivé dans le quartier pauvre de la ville. Le déhanchement d’une paire de fesses pouvait donc faire perdre tout sens géographique… Cette fille, pour se balader aussi naturellement dans cette succession de coupe-gorges n’était peut-être pas aussi innocente qu’on pouvait le penser au premier regard.
Après un petit arrêt, je haussais les épaules et repartais. J’avais toujours aimé les vicieuses.
Suite à un détour, je tombais sur une espèce de petite cabane collée au mur. L’intérieur allumé permettait de distinguer 4 types autour d’une table. Accoudé à la porte, un barbu dans le plus pur style pirate me fit un petit signe.
« Salut gamin, on t’attendait. »
« Navré de devoir refuser une si excitante invitation, mais j’ai affaire avec une demoiselle. »
Le barbu sourit.
« Tu pourras la voir après, c’est elle qui nous a parlé de toi et nous a dit que l’on pourrait s’entendre. »
Bon, ben au moins, je n’avais pas perdu sa trace, il ne restait plus qu’à entrer dans la cahute et voir ce que me voulais cette bande d’affreux.
Les quatre gus se levèrent et le barbu s’assit à la table, me faisant signe de prendre place en face de lui.
« Vas y gamin, installe toi. Parait que t’es un vrai chevalier, ayant parfaitement réussi ses examens. Et on s’disait qu’un jeune comme toi cracherait sans doute pas sur un peu d’argent de poche à se faire pendant son temps libre. »
« Un petit quelque chose de coté pour aller au bordel peut toujours servir. » opinais-je.
Le barbu m’offrit son plus large sourire édenté dont j’aurais pu me passer.
« Bien bien, inestimable qu’un jeune gens plein de bon sens. ».
Il fit un large geste de la main.
« Mes amis et moi sommes un centre officiel de renseignements et nous proposons de te payer en vrai or sur ce que tu pourrais entendre d’intéressant au palais. Tu sais, tu te promènes, tu laisses un peu trainer tes oreilles aux ragots de servantes, etc… »
Ça me paraissait surtout de l’espionnage officieux de tout le gratin de la cité en complet désaccord avec les vœux que j’avais prononcé.
« Et admettons, » commençais-je, « que ma jeunesse ingénieuse me permette de découvrir quelque procédé manuel pour m’affranchir de ce besoin pécunier et que du coup je décline votre généreuse proposition ? »
« Je serai très très désappointé. »
Ben voyons.
Je souris, attrapait le barbu surpris par le col et lui balançais mon plus beau coup de tête dans la figure, lequel fut récompensé d’un krak retentissant. Sans attendre, l’homme le plus proche se prit une droite qui l’envoya contre le mur. J’esquivais en fléchissant les genoux le coup d’un second opposant et répliquais par un uppercut qui le mit hors de combat.
Outch, je ne l’avais pas vu venir celui là. Tête rentrée dans les épaules, je fus proprement chargé par l’un des bandits restants et je me retrouvais sonné contre le mur avec mon assaillant à quatre pattes sur moi, prêt à me finir à grands coups dans la gueule.
Ma mère avait peut être raison finalement, peut être que trop suivre mon instinct de transmission du patrimoine génétique allait finir par me perdre. J’avais toujours trouvé sévère la punition pour avoir voulu grimper sur tante Odile, laquelle ne semblait pas trop perturbée par pareille escapade.
Coup de genou dans l’abdomen enchainé par un coup de tête au menton, et hop, mon agresseur se retrouva au tapis. Je me dégageais et me redressais prestement, juste à temps pour me prendre la mandale de l’année qui me fit voir des étoiles. Ça sentait la fin…
Une voix féminine retentit.
« Arrêtez moi tout ça messieurs ».
La pièce fut envahie de soldats qui maitrisèrent rapidement et proprement les cinq individus.
Reprenant mes esprits je vis la demoiselle qui m’avait entrainé ici debout en face de moi, avec son sourire à faire dresser une soutane cléricale.
« Les anges arrivent avant la mise à mort maintenant » tentais-je comme approche.
« Félicitations chevalier, vous avez passé ce test avec brio. Nous savons à présent que nous pouvons vous confier des missions de confiance. »
« Ce ne sont pas de vrais truands ? »
« Oh mais si, c’est tout l’intérêt d’une mise en situation réelle. Votre style est discutable, mais vous êtes indiscutablement fiable. Vous suivrez nous au palais pour le débriefing ? »
« ça m’a l’air nettement moins dangereux que de vous suivre jusque ici et je suis impatient de prendre un verre en votre compagnie. Mais, je n’arrive pas à me rappeler où je vous ai déjà vu. »
« Au palais sans nul doute, officiellement, je suis servante dans le quartier des apprentis. »
Je ris intérieurement, nous étions vraiment constamment espionnés.
« Vous ne m’avez pas répondu pour le verre. »
Son sourire se fit éclatant.
« Dès la remise de mon rapport » promit-elle.
Texte n°7 : Hald avec 4 votes
Lorsque nos regards se croisèrent, je sentis mon cœur s'emballer. Son sourire porta alors le coup fatal et, pendant une poignée de secondes qui me parurent une éternité, je fus seul avec cette femme. Mon esprit me jouait-il un tour étrange ? Dans le doute, je faisais défiler dans ma tête le contenu de mon dernier repas ainsi que les derniers évènements. Rien. Cela voulait-il dire qu'elle était belle et bien réelle ? Ma gorge se serra légèrement et le charme se brisa tandis qu'un Sybian me bousculait par accident. Il m'asséna une excuse bourrue et reprit son chemin, portant un sympathique tonneau glougloutant. Cette fois, mon cœur se serra et mon regard revint vers la femme, avide.
Elle n'était plus là où je l'avais laissée et je manquais de m'étrangler lorsque je sentais une main s'emparer de mon bras. Une main si fine et douce que j'eus un frisson involontaire. Elle était là, arborant son éternel petit sourire plein de chaleur. Mais, par tous les dieux, qui pouvait-elle bien être ?!
N'étant guère habile de mes mots lorsque j'étais face à la gent féminine, je pris sur moi de garder le silence. Si près de moi, elle me faisait l'impression d'être minuscule et fragile mais il en émanait également une aura singulière de mystère. Je pris alors conscience de son charme, du sublime de ses yeux et de l'harmonie de son être. Même vêtue ainsi, elle pouvait faire chavirer le cœur de n'importe quel homme, même le plus insensible. Alors pourquoi, au nom des dieux, étais-je le seul à l'avoir remarquée ? Je ravalais mon soupir et me résignais. A quoi bon chercher des réponses à d'aussi étranges questions ?
Je sentis alors que ma fragile et adorable compagne avant autant de force que moi car elle me menait sans peine dans une direction qu'elle était la seule à connaître. En bon gentilhomme, je me laissais guider, ma vigilance émoussée par son contact si enivrant. Je lui coulais toutefois un regard en biais mais le fil de mes pensées s'évapora comme neige au soleil. Elle me rendait mon regard et il me sembla que son sourire avait gagné encore en chaleur. Je ne pu que le lui rendre, pauvre homme impuissant que j'étais face à elle.
Je m'aperçu vaguement que nous nous trouvions maintenant dans les faubourgs d'Ilbana. Mon esprit en prit bonne note avant de tout effacer et de s'engourdir à nouveau. Je n'avais pas envie de réfléchir, je voulais juste profiter de l'instant. Même le froid mordant ne me faisait rien, j'avais un petit astre près de moi pour me réchauffer. Le reste de l'univers me laissait indifférent à cet instant et j'appris par la suite qu'un compagnon d'armes m'avait hélé… en vain. J'avais fendu la foule tel un navire qui fend les eaux. Par chance, il ne m'en voulu guère car il avait lui-même d'urgentes affaires à régler.
Pour ma part, plus rien n'avait d'importance hormis cette inconnue. J'épiais les badauds, en quête d'un regard envieux mais je fus déçu. C'était comme si nul ne voyait le joyau que j'avais à mon bras. A la bonne heure alors ! J'étais bien satisfait de n'avoir à la partager avec nul autre. Alors, je sentis une petite pointe frôlant mon cœur. Un élan de crainte à l'idée de la voir s'en aller aussi soudainement qu'elle était entrée dans ma vie. Non, je ne devais pas y penser, cela ne servait à rien. Je fermais un court instant les yeux et je le regrettais une poignée de secondes plus tard…
Ma délicieuse compagne n'était plus là. Je n'avais même pas senti son départ mais la douce chaleur dont elle m'avait dispensé était toujours là. Je me touchais le bras, là où elle l'avait tenu. Son contact avait été bien réel, c'était indéniable. Mais pourquoi ? Par les dieux ! Je secouais la tête par dépit et mon être se figea. Comment avais-je pu ne pas voir notre destination ? Elle était évidente mais elle avait endormi mon esprit et mon attention. Devant moi se déroulait un lieu sinistre où je n'avais que rarement mis les pieds. Et ces derniers n'en firent qu'à leur tête car j'y pénétrais, sans savoir pourquoi.
Le cimetière me semblait plus paisible et lumineux que dans mon souvenir. Peut-être mon inconnue m'avait-elle adouci ma perception du monde. Cette pensée me fit sourire mais le cœur n'y était pas. Elle n'était plus là. J'avais dû rêver finalement et je fis demi-tour pour me retrouver nez à nez avec un visage familier. Mes yeux s'agrandirent. Ce n'était plus un rêve, c'était un pur et simple délire. Je réprimais une furieuse envie de me tâter le crâne à la recherche d'une bosse mais, à nouveau, le doux sourire me désarma.
Mon inconnue était là, vêtue de noire cette fois. La mine triste, portant un bouquet de fleurs blanches. Je restais figé, abasourdi. Comment avait-elle fait ? J'avalais difficilement ma salive et je remarquais alors de subtiles différences. N'y avait-il pas, cette fois, une certaine tristesse dans son regard émeraude ? Son visage ne donnait-il pas une impression de fatigue et de lassitude ? Je pris alors conscience qu'elle n'était pas mon inconnue mais je fus incapable de me détourner d'elle. Elle tendit alors une main et la posa sur mon bras. Au même endroit. Cette fois, aucun frisson. Juste une sensation de malaise car quelque chose m'échappait. C'est alors qu'elle me parla.
Je ne l'avais pas reconnue et je m'en voulais profondément. Elle, elle ne m'avait pas oublié et mon inconnue non plus. Elles étaient sœurs. Des jumelles, naturellement. Mes souvenirs étaient confus mais cela n'avait rien d'étonnant. Notre première rencontre s'était produite quelques mois plus tôt, lors d'un assaut des créatures tribales. J'avais participé à la défense d'Ilbana et secouru les deux demoiselles. J'avais fait un rempart de mon corps face à une horde sanguinaire, ne voulant rien céder, rien laisser passer. J'avais été sans pitié, d'après ce que l'on m'avait dit et la jeune femme me le confirma. Je savais que j'avais été grièvement blessé à cette époque mais personne n'avait pu me donner les circonstances exactes. Un éclair de compréhension se fit en moi et un flot de souvenirs se déversa dans mon esprit. Je revivais la scène.
J'étais couvert de sang, le mien et celui de mes ennemis. J'étais à bout de force mais je ne baissais pas les bras. J'avais trouvé les deux filles et leur avais promis qu'elles n'avaient rien à craindre. Je sentais que les dieux eux-mêmes m'observaient et me donnaient le courage et la force de repousser ces immondes envahisseurs. Ils étaient forts et habiles mais ils étaient impuissants face à ma colère et à la lame que je maniais. Lorsque le dernier d'entre eux tomba, je tombais moi-même sur un genou, épuisé, mon corps tout entier hurlant de douleur. Mais les jeunes filles étaient sauves.
Je sentis des larmes couler sur mon visage. Ainsi donc, mon inconnue n'était plus, emportée par une insidieuse maladie. Elle m'avait réclamé, invoquant une promesse dont je ne me souvenais pas jusqu'à maintenant. Quel idiot je faisais et je manquais de me répandre en jurons quand je me souvins de tout. J'avais honte d'avoir oublié. Mes blessures n'étaient pas une excuse. Je serrais les dents. Je leur avais promis de les revoir, de rester en vie et de les emmener flâner dans les rues paisibles d'Ilbana en temps de paix.
Je pris alors conscience que mon inconnue était de retour. Sa sœur ne la voyait pas mais je souris et lui tendit mon bras. Elle avait surmonté la mort pour me faire tenir ma promesse et, maintenant, je me retrouvais avec deux magnifiques jeunes femmes aux bras. Cette fois, je sentis bien les regards jaloux mais, en mon for intérieur, je m'amusais de me dire que ces badauds envieux feraient une jaunisse s'ils savaient quelle était ma chance et mon bonheur.
A la fin de cette étrange journée, je me sentis esseulé. Les deux sœurs étaient parties. L'une vers un autre monde et l'autre pour son foyer. Je me souviendrais longtemps de la chaleur de leurs remerciements, me laissant ému et confus. Ce fut alors que je me rendis compte que je ne leur avais pas demandé leurs noms. Ce serait une occasion de la revoir…
Dernière édition par Cynthia le Dim 16 Jan 2011 15:55; édité 3 fois |
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Cynthia Petite Fée
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Messages: 11831 Niveau : 1
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Date du Message : Lun 10 Mai 2010 11:39 |
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RÉSULTAT FINAL APRES LE VOTE DES JOUEURS.
Bonjour
Je tiens tout d’abord à remercier tous les participants de cette Quête " La Femme Mystérieuse d'Ilbana"
Le pseudo des participants ainsi que le nombre de voix obtenues ont été ajoutés à côté de chaque texte.
Récompenses :
Merci aux personnes ayant remportés des Pièces d'Or ou des Jetons de me contacter par MP afin que je puisse leur attribuer leur récompense.
1ère Place : Texte de Daneel avec 7 votes. Remporte une Prime de 2000 PO ou 2000 Jetons + 1 Trophée Quête d'écriture Gain crédité
2ème Place : Texte de Belchem le valeureux avec 5 votes. Remporte une Prime de 1500 PO ou 1500 Jetons Gain crédité
3ème Place : Texte de mecano et Hald avec 4 votes. Remporte une Prime de 1000 PO ou 1000 Jetons Gains crédités
4ème Place : Texte de Alyzea et Runick avec 3 votes. Remporte une Prime de 750 PO ou 750 Jetons Gains crédités
5ème Place : Texte de Ankou avec 2 votes. Remporte une Prime de 500 PO ou 500 Jetons Gain crédité
Dernière édition par Cynthia le Ven 14 Mai 2010 16:28; édité 9 fois |
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Magasin : La bâtisse du pacha ( Visiter l'échoppe tenue par Katzumoto ) |
Pub : Toi aussi accorde toi la vie de seigneur ... |
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